Ce 23 juin 2020, c'est la Journée mondiale Olympique, bien plus qu'une manifestation sportive, cette journée est organisée pour promouvoir dans le monde entier les valeurs olympiques sur la base des trois piliers : "bouger, apprendre et découvrir". Valeurs qu'a su porter l'une de nos lauréates du Prix Etienne-Fabre : Magalie Pottier.
Deuxième au Prix Etienne-Fabre en 2018, c'est en 2012 que cette spécialiste du BMX racing qu'elle réalise sa meilleure année. Elle devient Championne du Monde et Championne de France, et déccroche son ticket pour les Jeux Olympiques de Londres où elle terminera 7ème !
Magalie s'est donc confiée à nous et est revenue sur son expérience aux JO de Londres :
"Dans un premier temps, il fallait qualifier la nation et être dans les premières nations pour amener le quotas maximum d’athlètes. Vu que la France est une nation bien placée avec une bonne densité de rideuses, c’était important d’aller chercher le quota maximum. Ensuite, une sélection interne s’est faite en prenant en compte les résultats sur les compétitions internationales et surtout le Championnat du Monde de l’année olympique puis la forme du moment et le comportement dans le collectif : chose trés importante !"
"En-dehors de notre compétition, j’ai pu assister à la fin de la finale du Handball masculin France-Suède, c’était un grand moment de suspens... le score était très très serré et l’ambiance dans la salle était dingue, l’atmosphère était électrique, c’était frissonnant ! Ils ont finalement gagné 22-21 et c’était trop la joie ensuite car en plus c’était la fin des JO, donc le soir il y avait la cérémonie de clôture au stade : l’ambiance, les spectacles, les feux d’artifices, c’était un moment très fort qui marque à vie..."
"Sur place il y a avait un réel esprit collectif entre nations, dans le village olympique, chaque nation à son logement et dans celui-ci sont logés tous les athlètes de toutes les disciplines confondues. Donc on logeait dans le bâtiment France et on pouvait croiser les basketteurs, les handballeurs, l’athlétisme etc… Je me souviens qu’on avait prêté nos BMX aux basketteurs, et notamment Tony Parker car ils voulaient essayer nos vélos pour s’amuser. On y retrouve donc un bon esprit de partage, important pour se sentir à l’aise et vivre cette expérience dans les meilleures conditions possibles."
"L’expérience des JO de Londres a été pour moi une belle aventure humaine et sportive… car il y a ce qu’on vit sur le moment mais aussi toute la préparation en amont, les années de préparation qui nous font vivre également des moments très intenses avec les hauts et les bas... Aux JO, ce qui n’a pas été facile, c’est qu’on était une nation très favorite tant chez les femmes que chez les hommes, et de ne pas réussir à avoir de médailles alors qu’un mois avant on avait une belle récolte aux championnats du monde, en ramenant l’or et l’argent chez les femmes et l’argent et bronze chez les hommes, on était vraiment sur une bonne dynamique… et puis aux JO cela s’est passé différemment, on a moins bien réussi en terme de résultats et sur le coup cela a été dur à vivre… Avec le recul, c’est quand même une sacré aventure... et j’en retiens surtout les moments forts, uniques, pleins d’émotions et de vies..."
Magalie Pottier aux JO ici à droit de la photo
23 juin 2020 - Chambéry Cyclisme Formation